A l’occasion du 15ème anniversaire de l’ADQV, les membres du Comité et son président vous feront partager leurs démarches et leurs actions pour obtenir plus de Justice et le respect du droit envers les citoyens.
A ce stade, on ne peut pas dire que nous avons été entendus, même si certains reconnaissent le bien fondé de nos interventions.
Nous publierons tous les jours les étapes importantes avec des interrogations, mais aussi des réponses des élus des collectivités, des administrations et des décisions de Justice. Vous pourrez donner vos impressions et vos commentaires au jour le jour sur ce site ou sur le site de l’ADQV sur Facebook.
Malheureusement notre combat n’est pas terminé et de nombreux litiges n’ont pas encore trouvé de solutions. Parmi ceux-ci la gestion de nos ordures ménagères, objet principal de la création de l’association de défense de la qualité de vie au Pays de Bitche.
Nous commencerons aujourd’hui par le mot du Président, aux commandes depuis 15 ans. Bonne lecture et j’attends vos commentaires.
Rémy Seiwert
ADQV : QUATRE LETTRES DE NOBLESSE =15 ANS DE LUTTE
Le mot du président de l’ADQV,
15 ans de lutte pour défendre l’intérêt général n’ont pas entamé notre détermination. Jour après jour, les problèmes les plus divers se retrouvent sur nos bureaux.
Vous avez tous été victime d’injustice un jour ou l’autre. Les membres de l’ADQV vous écoutent régulièrement lors de nos réunions, même s’ils n’ont pas toujours pu régler vos difficultés.
Avec les membres de mon comité, que je tiens à remercier très chaleureusement pour leur engagement et leur disponibilité dont ils font preuve, nous aurions souvent aimé résoudre les décisions injustes que vous avez subies.
Mais nous avons face à nous, des décideurs et des administrations qui n’ont pas toujours cette logique et cette bienveillance que certains avaient pourtant promises lors de leur campagne électorale, et qui de toute façon devraient faire partie de leur conscience professionnelle. Les nombreux exemples développés dans cet ouvrage en attestent.
Malgré les propositions constructives de l’ADQV, certains élus s’empêtrent dans leur intransigeance voulant faire passer leurs idées comme si le succès aux élections avait décuplé leurs aptitudes. Ils oublient souvent que la légitimité que nous leur donnons par notre bulletin de vote ne correspond pas à un chèque en blanc pour l’utilisation de l’argent public, mais qu’ils ont des comptes à rendre aux contribuables que nous sommes.
En Allemagne, nos voisins élus doivent posséder un examen de capacité en matière de gestion de collectivité territoriale pour accéder aux fonctions.
Les récents résultats aux diverses élections montrent une envie de réel changement amplifiée par les scandales révélés tous les jours grâce aux enquêtes d’associations ou de médias. Si au niveau local, nous ne sommes pas trop souvent confrontés à ces forfaitures il faut rester vigilant, car l’argent public, les pots de vin et les intérêts personnels sont souvent motifs de dérives délictuelles, et même au Pays de Bitche ça existe, en Moselle-Est aussi.
Devant le manque d’écoute et l’attitude souvent hostile de certains élus et une certaine indifférence de l’administration, l’ADQV n’a pour solution que de s’adresser aux tribunaux. Nous l’avons fait, souvent avec succès. Mais faut-il toujours en arriver là ?
Les arbitrages de l’Etat devraient régler la plupart des cas. On regrettera parfois la faiblesse du contrôle de légalité. Les élus ne manquent pas de se retrancher derrière ces carences lorsqu’ils les tribunaux leur donnent tort. Responsables, mais pas coupables.
L’ADQV, ses quatre lettres de noblesse dont la renommée a dépassé les contours du Pays de Bitche, aura au moins servi à réveiller la conscience de certains même si notre vaillante équipe attend avec impatience la génération suivante, elle laissera dans le paysage social et écologique la trace indélébile d’un espoir pour toute la population du Pays de Bitche et de Moselle-Est.
La défense de nos intérêts exige une solidarité sans faille. Vous avez besoin de nous, nous avons besoin de vous. Nous vous invitons à rejoindre l’ADQV. Plus nous serons nombreux, plus notre voix portera auprès des élus qui devraient se rappeler qu’un mandat électoral n’a qu’un temps, de nombreux anciens élus l’ont constaté à leurs dépens!
Rémy Seiwert.