Le Républicain Lorrain du 11 janvier 2022 sur sa page de garde titre: Sainte-Fontaine: une mémoire oubliée (sous la plume de Hubert GAMELON)
MOSELLE-EST: Le puits Sainte-Fontaine renvoie un symbole terrible: le chevalement est classé, mais le site a été utilisé pour du traitement de déchets (photo Thierry SANCHIS)
Transformé en site de déchets
Stupeur, pour celui qui découvre le site: c’est pourtant ici qu’ont été entassés les déchets d’une large partie de la Moselle-Est, entre 2015 et 2020, sous l’égide d’un syndicat intercommunal dénommé Sydeme. Des « déchets verts ». Mais durant une période aussi, du tri des sacs orange, des bennes de tout-venant, de la gestion de camion…
Comment a-t-on pu tolérer un tel scandale?
Une honte, glisse Didier. Les habitants du quartier Jeanne d’Arc, tout près du puits, ont vu les camions arrivés un beau matin. Les gens se révoltaient, parce que ça puait! On interpellait les responsables à tous les étages, rien ne bougeait. Les gens se sont habitués. Un crève-coeur pour Didier, qui a porté la mémoire ouvrière à bout de bras jusqu’en 2018 avec l’association Glück Auf( !(*bonne chance en remontant!, fameuse interjection des mineurs mosellans).
L’ADQV du Pays de Bitche dénonce avec vigueur ce nouveau scandale dans la gestion des ordures ménagères
De nombreux mineurs du Pays de Bitche, dont j’ai fait partie, dénonce avec vigueur ce nouveau scandale. L’Article du RL continue en posant la question: Qui est responsable?
En 2022 avec les moyens dont dispose la Justice et la police, il ne devrait pas être compliqué de retrouver les coupables.
Dès lors il faut les traduire en Justice. Que font nos élus devant cet irrespect envers la mémoire et l’environnement. Certains sont prompts pour dénoncer les investigations et les dénonciations des associations respectueuses de la qualité de vie et de l’environnement.
Il faut que les auteurs soient sanctionnés
L’auteur de l’article cite le Sydeme comme pourvoyeur de ce dépôt clandestin et sauvage. J’invite toutes les personnes qui ont des informations à les dénoncer afin que les auteurs soient sanctionnés. Et je dirais même plus il faut les mettre au trou (dans le langage commun il s’agit de les mettre en prison). Et non pas dans le trou (au fond de la mine), car ils pollueraient ce site où tant d’ouvriers au péril de leur vie ont travaillé pour l’économie de toute une région.
Le president de l’ADQV
Rémy SEIWERT